lundi 25 janvier 2010

Le silence





Tu te questionnes, tu te cherches, tu cherches à comprendre.

Quand tu voudras la réponse à tes questions, arrête de chercher des réponses…

Laisse la réponse venir à toi.

Elle t’apparaîtra du plus profond de toi, quand tu auras fait le vide et que tu arrêteras de t’inventer des réponses.

Ne cherche pas les conseils d’un sage.

Ne cours pas au devant des meilleurs devins.

Arrête toi un instant, prends ton souffle et fais le vide.

Ecoute le silence, celui qui est en toi.

De là émergeront toutes les réponses que tu cherchais.

C’est en arrêtant de chercher que l’on se trouve.

Regarde en toi, pas avec les yeux de l’aveugle, avec les yeux de ton cœur.

Sans préjugé.

Tu verras les messages que je t’ai envoyés.

Tous ces messages.

Je t’aime bien, mais je ne forcerai pas à t’aimer.

Je t’envoie des messages, mais je ne te force pas à les écouter, ni même à les entendre.

C’est en écoutant attentivement ton silence intérieur que tu finiras par entendre cette douce mélodie qui se cache en toi depuis si longtemps.

Pourquoi chercher si loin, ce qui se cache en toi.

Texte de Raymond Viger


jeudi 21 janvier 2010

Assise au bord du monde....




Elle s’appelle Claire Guyot

Elle est connue par sa voix, c’est celle de Suzan dans Desesperates Housewifes !

Mais sa vraie voix est celle d’une femme qui chante…

Je ferais un billet sur elle prochainement, je lui ai promis parce qu’un après-midi d’hiver j’ai eu la chance de la rencontrer et elle m’a gentiment dédicacé sont dernier CD !

Elle écrit tous ses textes…

Aujourd’hui pas de voix, mais juste les mots de sa chanson que je dédie à Ysa….

Assise au bord du monde

Ma vie d’en haut.

A perte de vue, vol d’oiseaux

Brume étale au fil de l’eau…

J’ouvre les yeux, c’est beau.

Je vois d’en haut

Le temps égaré en suspens,

Mes tourments si loin à présent

Une vie d’avant…

Toutes ces douleurs qui s’envolent

Avec le vent,

Enfin, je ferme les yeux surprise

D’avoir été soumise.

Ah !

Assise au bord du monde

Je l’aperçois

Déjà elle fait vibrer en mon corps

Les montagnes, les mers et les trésors

Enfouis sous la terre.

Elle éclaire chacun de mes jours

Apaise mes nuits

Enfin, je t’accueille Liberté

Comme une pluie d’été….

Bonne chance Ysa, et surtout n’aie plus peur…..


mercredi 13 janvier 2010

Pour Ysa...





Je suis bien dans ma bulle.

Bien ?

Le mot résonne étrangement sur les parois de ma planète ; il est monté de votre terre en ondes chaudes, c’est vous qui l’avez suggéré.

Enfin vous êtes au bord de me parler.

Moi depuis si longtemps je vous regarde, à travers le grand voile.

J’attendais.

Je préparais en moi la douceur infinie de votre geste.

Vous écartez le voile, et je suis presque là.

Je vous connais.

Vos rêves en mouvement, vos peurs, vos espérances, à l’ombre effrayante et magique de cet élan qui vous possède, et que vous appelez le temps.

Je devine un peu son pouvoir, mais je ne recevrai jamais de lui la vie, la mort, le fil inexorable d’un destin.

Effleurer seulement son bonheur, sa blessure.

Voilà sans doute mon désire secret.

J’étais bien dans ma bulle.

Je le sens maintenant à la fraicheur de l’air d’ici, qui brûle un peu ; l’air de la planète était parfait, il ne déchirait pas la poitrine, ne donnait pas envie de bouger, de changer.

C’était un long sommeil, les yeux ouverts dans les eaux du soleil.

C’était la solitude aussi, mais je vous regardais.

Êtes-vous bien sur terre ?

Philippe DELERM

Le Buveur de Temps