Ils arrivent....

Le père Noël c’est fait depuis une semaine et pas tout seul avec le petit Jésus…

Mais cette semaine c’est le grand jeu parce qu’ils sont nombreux entre deux et 12, un vrai boys band !

Les évangiles n’évoquent pas leur nombre, et tout au long des siècles les traditions ont divergées… Pour finalement n’en retenir que trois, parce l’Evangile de St Matthieu évoquait 3 présents offerts à l’Enfant Dieu et aussi parce que des reliques conservé à Milan, puis à Cologne seraient celles de trois corps….

C’est le Livre de la Caverne des Trésors écrit au VIème siècle qui raconte l’histoire des ces Mages Orientaux qui seraient venus adorer le Christ Enfant quelques jours après sa naissance….

C’est à la fin du XIIIème siècle Jacques de Voraigne futur Evèque de Gennes rassemblent toutes les traditions dans un livre La Légende Dorée…

Il y aborde les trois présents, l’Encens, l’Or et la Myrrhe…

Le premier mage, Melchior un vieillard aux cheveux blancs aurait offert l’Or, le deuxième Gaspard jeune et sans barbe mais rouge de couleur, l’Encens et le troisième Balthazar au visage noir portant une barbe, la Myrrhe …

Ce sont des tableaux et des artistes qui nous les présentent avec de beaux habits et des couronnes, et on prendra l’habitude de les désigner Rois Mages !

Et à partir du XVème Siècle, les Rois Mages évoqueront l’Humanité toute entière…

Un asiatique, un blanc et un noir !

Les peintres n’ont pas ajouté le quatrième, l’indien…

Mais dans la cathédrale de Viseu, au Portugal on voit un chef indien du Brésil apporter ses présents à l’Enfant Jésus !

La tradition de la galette existe depuis 1300 ans !

Et c’est la date du 6 janvier qui fut choisi pour commémorer cet évènement…

Autrefois, dans ces biscuits étaient glissés de vraies fèves, des haricots !

Et à partir de 1878 les premières fèves en porcelaines apparurent et elles ont gardé longtemps leur forme symbolique, le trèfle, le fer à cheval , le roi ou la reine de cœur…. Tout pour porter bonheur !

Il ne faut pas oublier que pour les Chrétiens d’Orient, l’Epiphanie était une célébration plus importe que Noël…

Pour une histoire très complète de la Galette je vous donne ce LIEN !

Source/ Marie-Claire Mergnac

Et maintenant régalez vous et tout le mois de janvier !

Découverte du petit matin...

Surprise !

Il se fait aider pour déposer les cadeaux...

Il s'en va...

Chez lui il se prépare....

Joyeux Noël !

Petites douceurs...

Un après-midi à me lécher les doigts, à respirer la bonne odeur du chocolat dans toute la maison…

Un ciel tout gris mais une cuisine toute ensoleillée par le bonheur de la préparation des mes truffes de Noël !

J’ai fait fondre 250 grammes de très bon chocolat noir avec une cuillerée à soupe de lait…

J’ai ajouté 350 grammes de très bonne crème de marrons à la vanille…

J’ai pris une grande cuillère en bois et pendant cinq bonnes minutes et à feux très doux, j’ai remué ma préparation qui devenait toute brillante…

Lorsque j’ai enlevé ma casserole du feu, j’ai versé deux cuillerées à soupe d’arôme naturel d’orange…

Mais cela aurait-pu être aussi du citron, de l’amande, du café…

Ou bien un peu de rhum, de whiskey… D’armagnac aussi !

J’ai laissé refroidir dans une jatte au fond de mon réfrigérateur pendant une bonne heure…

Puis j’ai tout simplement pris une cuillère à café de cette bonne crème juste dure comme il fallait !

Dans mes deux paumes réunies, j’ai roulé le chocolat et dans un petit bol rempli de bon cacao noir, je les ai laissé se mouvoir !

Et voilà le résultat, une bonne vingtaine de belles truffes, naturelles et surtout délicieuses… Si vous saviez, il en manque déjà….

Ne pas oublier de les garder au frais pour qu’elles ne fondent pas près d’un radiateur !

Et c’est bon, c’est délicat, c’est doux, c’est fondant, c’est Noël…..

Les crèches !

Je voulais trouver une image de crèche originale…

Et puis dans la semaine deux amis blogueurs m’ont offert les leurs...

La première est celle de janjacQ, simple et si belle…

Tout en bois sculpté à la main et si vous regardez bien les détails, la taille des petits personnages … C’est une pièce de cinq centimes posée à leurs côtés…

La seconde, celle de Nachu est un souvenir de famille …

Une crèche haute en couleur, qui se plie et se déplie !

Elle est en carton et à une cinquantaine d’années….

Je les remercie tous les deux, et elles sont liés à des souvenirs…

Noël, c'est le temps du coeur...

Noël

C’est le temps des cadeaux !

C’est l’occasion de faire de beaux paquets…

Et de bons gâteaux…

Noël

C’est la fête des enfants,

C’est l’époque des jouets,

Du bruit et des chansons,

Des poupées et des mirlitons !

Noël

C’est l’époque du beau sapin,

Des guirlandes et des étoiles,

Des boules d’or et des rubans,

Des bougies et des flocons blancs !

Noël

C’est la plus belle nuit de l’année,

La nuit où l’on regarde les étoiles,

La nuit des secrets, des prières chuchotées,

Des rêves enchantés…

Noël

C’est la joie d’être ensemble,

Les parents, les enfants,

Les petits et les grands…

Noël

C’est aussi l’époque des chansons,

Ecoutez, bonnes gens,

Les voix claires des enfants !

Noël

C’est enfin pour nos chers grands-parents,

Le temps du bon vieux temps,

Et des histoires sans fin.

Mais Noël

Est surtout une nuit féérique,

Où chacun oublie ses soucis,

Et où l’on sent battre son cœur,

Plein de joie et de bonheur !

Noël

C’est l’instant merveilleux

Où la paix semble revenue

Sur la Terre et dans nos Cœurs…

Noël

C’est la plus belle nuit du monde …

Source : Bureau pédagogique des Filles de la Charité – Québec -

Préparatifs...

Et oui de son petit village Rovaniemi capitale de la Laponie, limite du Cercle Artique Polaire…

C’est dans cette maison que le Père-Noël reçoit des millions de lettres d’enfants du monde entier….

La Finlande est donc son pays !

Il a été photographié alors qu’il essayait son traineau magique pour le grand soir du 24 décembre….

Regardons bien le ciel jeudi soir….

Il se pourrait que…

Mais chuttttt…..

C’est secret….

Pain aux épices !

Le pain d’épices n’est pas tout jeune !

Enfin celui sur la photo si, car depuis hier je commence à en faire…

A le faire !

C’est l’hiver que j’en consomme le plus à cause de son parfum qui réchauffe le corps et les papilles, et puis il y a sa couleur qui va de l’ocre, de l’ambre au marron doré…

Le miel, le sucre roux et la farine de seigle lui offre cette harmonie parfaite !

D’abord ma recette, une parmi de nombreuses variantes mais celle-ci à le mérite d’être simple et le biscuit reste bien moelleux …

Il vous faudra,

150 g de farine de froment

40 g de sucre roux ou de cassonade

150 g de farine de seigle

1 cs de mélange d’épices spécial pain d’épices (anis vert, cannelle, gingembre, badiane, cardamome, poivre noir, coriandre, muscade, piment doux et clou de girofle).

2 cc de levure chimique

1 cc de sel

150 de miel liquide 140 ml d’eau de lait bien chaud

60 g de beurre fondu

200 g de confiture d’orange ou de mandarine

3 cs d’écorces d’oranges confites

Préchauffez votre four à 180 ° puis préparer le pain d’épices…

Dans un récipient, les farines, le sucre, le sel, la levure et le mélange d’épices.

Dans un autre, l’eau ou le lait bien chaud, le beurre fondu, le miel, la confiture et les écorces d’oranges.

Bien mélanger les éléments liquides et ajouter la première préparation sèche.

Mettre dans un moule à cake beurré, ou dans des petits moules individuels (sur la photo j’ai pris des petits moules à brioches), ou bien étaler la pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et étaler à la spatule sur seulement 0,5 mm !

Pour la cuisson, surveiller et couvrir d’une feuille de papier alu !

Il vaut mieux baisser le four et privilégier une cuisson lente, le pain d’épices restera bien moelleux et ne séchera pas !

Les Dieux d’Homère appréciaient un pain confectionné avec du miel de l’Hymette, montagne d’Attique renommée pour le produit des ses abeilles.

Cerbère quant à lui, redoutable gardiens des Enfers, ne résistait pas au Mélitounta qu’apportaient avec eux les défunts, gâteau préparé avec de la farine de sésame et enduit de miel après cuisson…

Les Romains étaient friands du Panis mellitus, dont Caelus Apicius livre la recette…

« Broyez des noix, des dattes ou des pignons de pommes de pain avec l’épeautre cuit à l’eau. Travaillez cette bouillie avec du poivre en poudre et du miel. Façonnez-les en boulettes dont vous salerez légèrement la surface. Faites frire et arrosez de miel écumé.

Mais certains préfères attribuer au pain d’épices une origine chinoise…

Dès le X siècle, un « pain au miel » était consommé en Chine.

Sa pâte faite de froment et de miel aromatisée ou non avec des herbes, était cuite au four.

Emprunté aux Chinois par les arabes, ce pain s’enrichit au Moyen-Orient de toutes les subtilités des épices…

Et c’est en faveur des croisades que l’Occident se serait découvert une dilection pour le pain au miel.

Une première mention est faite au XII siècle, préparé par les moines et par les familles. Ce pain était vendu par des colporteurs dans les rues !

Commence alors une vraie saga, avec celui de Reins avec les célèbres Nonettes, puis ce fut Dijon qu’on disait le plus fin…

A Nuremberg, il se nomme le Lebkuchen, des coffrets en métal décoré le protègent et il s’accompagne de bière !

Une petite tradition Alsacienne, comme sur la photo, le pain d’épices se décore avec des motifs de Père Noël ou de St Nicolas et je le présente sur l’assiette de mes invités qui repartent avec le petit souvenir …

J’imprime des chromos que je découpe et que je fixe avec du sucre fondu sur des rectangles de pain d’épices…

Mes sources pour l’historique, « les Biscuits » d’Annie Perrier-Rober, un petit livre qui m’est indispensable qui comporte des recettes mais surtout un très bel historique de l’origine de nos biscuits !

Qui est-il vraiment ?

Etait-il bleu, était-il vert….

Il est rouge mais pas depuis si longtemps !

Le Père Noël s’est inspiré d’un homme et pas de n’importe lequel, un Européen très célèbre…. Notre Saint Nicolas !

Celui avec une longue barbe blanche, une grande cape qui allait distribuer aux enfants sages, de maison en maison, des bonbons et autres friandises…

Les chaussures étaient laissées devant la porte, et la nuit notre Nicolas allait les remplir de douceurs…. Pour cette tâche, il n’était pas seul et c’est accompagné d’un âne et du célèbre Père Fouettard qui faisait sa tournée !

En 1821 Clément Clarke Moore qui écrivait un poème pour ses enfants, The night before Christmas, nous présenta Saint Nicolas en personnage jovial, volant avec des rennes !

Un an plus tard ce fut La visite de St Nicolas qu’il publie dans le Sentinel à New-York et ce fut le succès dans le monde entier !

En 1860 l’illustrateur Thomas Nast dessine un Père Noël comme nous le connaissons aujourd’hui… Costume rouge, gros ceinturon de cuir…

C’est également lui qui le fit habiter au Pôle Nord !

En 1904, le Père Noël rentra pour la première fois dans notre Petit Larousse…

En 1931 la marque Coca cola décide de reprendre pour une série de publicité, l’image de ce Père Noël, tout de rouge vêtue….

L’illustrateur Haddon Sundblom s’en donnera à cœur joie en le dessinant encore plus rond, encore plus sympathique !

Et voilà c’était parti pour notre imaginaire, le Père Noël existe bien !

Chez nous bien sur, déjà une vieille habitude, celle d’offrir des cadeaux le soir de la naissance du Christ…

Mais il ne faut pas oublier que ce sont les Américains qui l’on rendu populaire juste après la seconde guerre mondiale !

Aujourd’hui un autre illustrateur que j’adore nous offre un Père Noël traditionnel quand il travaille l’hiver, mais aussi une autre image de l’homme qui tout au long de l’année à d’autres activités…

Aujourd’hui je vous le présente en plein préparatif de la fête !

Et dans quelques jours, la suite !

Ce dessinateur de grand talent c’est Tom Browning que vous allez découvrir tout en haut et la musique bien évidemment, celle des Noëls traditionnels Américains….

Comptes de Noël !

Il avait neigé la veille, et j’étais seule à la maison.

Peut-être la première fois et pour quelques heures seulement, et je ne risquais rien.

Sage comme image, mes livres et mes livres… Et puis la télévision avec une comédie musicale, Américaine je précise, car à cette époque à part les Opérettes un peu désuètes….. Pas grand-chose à se mettre sous la dent, sauf avec Gene Kelly, ou Judy Garland !

White Christmas, le film de Michael Curtiz avec Bing Crosby et D Kaye…

Une rediffusion mais un film de circonstance !

Je regardais et je chantais sur ma chaise et puis je ne sais pas pourquoi je me suis levée et je suis partie fouiller dans la chambre de mes parents….

Pour une fois que j’étais toute seule, alors je me souviens avoir ouvert la grande armoire et sortie une robe de maman !

Et je me suis déguisée, j’adorais ça…..

J’ai mis ses chaussures à talon, des blanches à bouts très pointus et bien trop grandes évidemment et avec une robe qui trainait par terre, j’ai fait le tour de l’appartement !

Surement qu’aujourd’hui des petites filles font la même chose en cachette…

Quand je suis retournée dans la chambre, j’ai bien tout remis à sa place et en fermant la porte de l’armoire un peu brusquement, j’ai entendu un bruit…

En levant la tête, j’ai vu un carton énorme qui avançait vers moi et j’ai juste eu le temps de me reculer, la grande boite s’est effondrée sur le sol et s’est ouverte…

C’est fou comme un souvenir si vieux reviens chaque année, à la même date et intact dans tous ses détails…

Les jambes d’une grande poupée dépassaient et j’ai vite reconnu « ma poupée » celle qui me faisait rêver dans un grand magasin parisien….

Elle ne devait pas arriver chez moi comme ça, et pas si tôt !

Le souffle coupée, je me suis assise par terre et j’ai pleuré….

Mon petit monde venait de disparaître et j’avais compris que cette année là le Père Noël ne passerait pas… Et est-ce qu’il venait vraiment les autres fois ?

Un choc et pourtant j’avais 7 ans, l’âge de raison parait-il, l’âge ou il y a bien longtemps les enfants croyaient encore en leur rêve…

Pire qu’une déception, un véritable ouragan, mes parents m’avaient menti.

Et pourquoi ?

Ils n’ont jamais su m’expliquer et c’est depuis ce moment là que les poupées m’ont bien moins intéressé…

D’ailleurs je n’ai jamais joué avec celle là !

C’est joli les histoires de Père Noël, mais ça peut fendre le cœur d’un enfant aussi…

Ma déception fut immense, mes parents vécurent mal la situation et il en aura fallu des câlins dans les bras de ma maman pour épancher mon chagrin…

J’ai compris ce jour là que les adultes pouvaient mentir mais que moi je n’y avais toujours pas droit !

Esprit, es-tu là ?

Il y a le tape à l’œil qui brille beaucoup trop pour être honnête …

Il y a le factice en plastique qui rutile mais ne fait pas bien nette…

Et puis il y a l’autre, le plus rêche, le plus vrai, le plus naturelle…

Les choses les plus simples auraient-elles une âme…

Je veux y croire !

Pommes de pin, étoiles en satin, bonhommes en pain d’épices, tranches d’oranges séchées, chevaux de bois tout est bon pour décorer le sapin !

Le parfum des oranges piquées de clous de girofle, l’odeur du pin bleu Norvégien, les effluves du vin chaud dans la cuisine et le four qui nous souffle les arômes de la cannelle …

Esprit de Noël es tu là ?

Trois coups c’est oui ! Le petit guéridon de Mère-grand fait des siennes, pas de doute, nous ne sommes plus seuls…

Noël arrive à petits pas comptés…